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Audrey Javelle

 

psychologue, hypnose, EMDR,

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Le témoignage de Jeremy :

 

   J’ai été victime, à 50 ans, d’un AVC hémorragique avec hémiplégie gauche en aout 2012 dont l’origine principale était une malformation congénitale.
Une fois l’hématome résorbé, j’ai subi plusieurs embolisations. On m’a donné un traitement antiépileptique puis un autre contre l’hypertension.
   J’ai été admis dans un centre de rééducation une dizaine de jours après. Lorsque j’ai constaté l’état de certains autres malades victimes de troubles neurologiques et présents depuis longtempsdans le service, j’ai pleinement pris conscience de ce qui m’était arrivé.
J’ai été anéanti, j’ai traversé des phases de désespoir et de rejet de vie... mais je me suis rapidement concentré sur le travail corporel car j’étais très bien pris en charge par plusieurs kinés/ergothérapeutes pour retrouver l’usage de mes membres et faire des estimations cognitives, j'étais très motivé !


J’ai trouvé la force et la motivation nécessaires pour avancer, demandant toujours plus d’exercices car je voyais que je progressais rapidement, par chance.
Je suis rapidement passé de la position couchée au fauteuil, puis à la marche avec canne.
J’ai pu regagner mon domicile 3 mois après mon accident en ayant récupéré l’usage de mon bras à 90% et de la jambe à 70%.
J’espérais alors pouvoir continuer à récupérer de façon aussi soutenue...
   Paradoxalement, j’étais content de retrouver mon environnement mais je me sentais en insécurité dans ce monde de valides, je vivais un peu replié sur moi même.
J’éprouvais un sentiment d’inutilité dans la société, aussi j’ai eu besoin de reprendre mon travail à mi temps thérapeutique en juillet 2013.
Fin 2013, je constatais que je n’avais guère récupéré depuis la sortie du centre de rééducation, l’énergie que j’avais dépensée à retrouver l’usage des mes membres s’était envolée, j’avais du mal à accepter mon handicap et je prenais subitement conscience que j’allais peut être devoir rester ainsi.
J’avais du mal à gérer mon émotivité et à contrôler mes relations, j’éprouvais une grande
fatiguabilité.
Je rencontrais des problèmes de concentration et j’interprétais le regard que                  « les autres » posaient sur moi...
je pensais que petit à petit je commençais à sombrer dans une sorte de dépression... J’en ai parlé à mon médecin traitant et nous avons convenu ensemble qu’il était grand temps de s’orienter vers une approche psychologique post trauma AVC.
Je me souviens que nous avons utilisé l’EFT, la pleine conscience, l’hypnose ericksonienne et un peu l’EMDR...
Les séances d’EFT m’ont beaucoup aidé à gérer le stress et à remplacer les idées négatives par des pensées positives.
Elles ont eu un rôle déterminant dans la normalisation des rapports à autrui et l’acceptation du nouveau moi. L'initiation et l'accompagnement au cabinet m’a permis de pratiquer seul avec un peu d’entrainement. Je l'utilise encore avant certaines situations désagréables à venir (entretien avec ma patronne...).
Ensuite j’ai du mal à dissocier la pratique de la pleine conscience et de l’hypnose ericksonienne qui m’ont permis de prendre du recul par rapport à certaines situations que je jugeais complexes, confuses, puis les accepter sans les analyser, afin de me permettre de les réexaminer ultérieurement sous un angle neuf en écartant les pensées polluantes. Et puis, pratiquer seul à la maison c'est bien, mais c'est quand même mieux avec une voix qui guide.
Cela m’a également permis de faire remonter à la surface une situation que j’avais mal vécue et enterrée sans l’avoir réglée il y a de nombreuses années.J'ai pu écarter des pensées négatives et à identifier des « zones refuges » (« safe place »)qui m’ont
été utiles pour sortir de situations générant de l’inconfort ou simplement pour trouver des moments de bonheur et de sérénité.
Pour conclure je dirai que j’ai été complètement pris en charge, guidé, soutenu durant la période d’hospitalisation et de rééducation sur les plans neurologique et corporel (autonomie, motricité...) mais pas du tout sur le plan psychologique.
Je me suis retrouvé livré à moi-même, fragile, vulnérable et inutile à la société.
Un accompagnement psychologique est à mon sens indispensable !
Le suivi psychologique au sens large m’a permis de me libérer d’un poids énorme (tout ce surplus d’émotions) en confiant à un tiers tous ces ressentis, cela m’a aidé à retrouver le respect et l’estime de moi, reprendre confiance, apprendre à gérer le regard des autres (ou l’idée qu’on s’en fait...) et retrouver des capacités de concentration et de mémorisation.
J’ai pu accepter mon handicap et intégrer l’idée que, peut-être, il n’évoluerait pas favorablement. Je dirai que le travail entrepris facilite la transition entre l’avant et l’après AVC et ce « passage »
est, je pense, fortement souhaitable pour continuer à avancer... C’est un peu comme s'il était nécessaire de laisser sa vieille peau de personne valide pour endosser celle de personne handicapée et ainsi reconnaitre cette différence et pourquoi pas en tirer bénéfice...En étant parvenu à accepter ce handicap et cette modification dans ma vie, j'en suis même arrivé à apprécier certains nouveaux aspects de ma personnalité.
Par contre si certains de ces acquis sont définitifs (ceux pour lesquels j’ai la maîtrise des choses) d’autres sont beaucoup plus fragiles (influences extérieures. Ex : l'entreprise dans laquelle je travaille qui veut se « débarasser de moi » et qui est à la limite (dépassée) du harcèlement).
L’accompagnement psychologique doit donc pouvoir être poursuivi autant que nécessaire.

 

Bien cordialement

 

Jeremy.

 

 

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