On se demande souvent où est la limite entre normalité et folie.
Difficile de répondre si on est à la fois l’observateur critique et l’objet observé. Pourtant et objectivement notre vie devient pure folie : se dépêcher dès le réveil pour préparer les enfants, courir au travail en passant pour certains des heures dans les transports, suivre la cadence infernale pour satisfaire son patron et s’abrutir le soir devant la TV ou le net, avec ou sans produits addictifs, pour tenter d’adoucir cette démence croissante.
Résultat : on remarque que les gens font tristes mines, se plaignent, se renferment sur eux ou finissent hypnotisés par leur portable.
Nul doute que l’aliénation mentale commence comme ça…
Alors comment faire ?
Est-ce que l’argent nous sauvera ? Pas sûr du tout.
L’amour alors ? Peut -être...
En tout cas si l’on considère avec attention la société, on remarque que certains ont presque toujours le sourire….les enfants ! Ils ont l’air heureux, ils s’amusent d’un rien, chantonnent, rient sans raison...environ 400 fois par jour !
On ne peut pas en dire autant d’un adulte car s’il lui arrive de rire, c’est souvent jaune ou sur le dos d’un autre...
Quant à l’ado ou l’étudiant, il arrive encore à tirer son épingle du jeux même si l’alcool a tendance à s’inviter dans ses soirées comme si, sorti de l’enfance, il ne savait déjà plus s’amuser et rire sans rien…
Alors comment sortir de cette dégérence mentale apprise ? Et si la solution était aussi simple que le rire de l’enfant dont nous prendrions modèle. Après tout, les études montrent que rire est un anti-dépresseur naturel et qu’il booste le système immunitaire. Il est universel et permet de rassembler les gens de tous bords et origines, de prendre du recul sur les évènements, de rire de soi...
Comme le dit Blanche Gardin, récompensée une 2 ème fois pour le Molière de L’humour « ...aujourd’hui, faire rire s’apparente plus à de la médecine d’urgence qu’à du divertissement ».
Mais l’humour qu’il soit au 1er ou au 2 ème degré, peut ne pas faire rire de même que l’ironie ou la dérision car il dépend de la capacité à comprendre ce qui est drôle. C’est ce qu’on appelle le modèle de l’Esprit vers le corps, activité cognitive et intellectuelle avant tout alors que le modèle de l’Enfant est différent. Le rire vient du jeu, du corps, sans usage de leur capacité intellectuelle. C’est d’autant plus facile et surtout naturel !
- couper le mental ; ce qui équivaut à un exercice dynamique de pleine conscience !
- jouer un rôle d’anti-dépresseur ( doper les hormones du bonheur sérotonine et dopamine)
- d’anti-douleur (endorphines)
- booster le système immunitaire, réoxygèner le corps,
- améliorer la confiance en soi, le lien avec les autres (ocytocine),
- prendre du recul sur le monde et sur soi...
Alors riez, pour un oui ou un non, pour rien, de bon coeur, intérieurement, nerveusement et même si c’est aux larmes...
Audrey javelle,
animatrice reconnue par :
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